Portes ouvertes au séminaire d'Issy-les-Moulineaux

en bas de page, photos de Romain, Sr Anne-Marie et père Maxence

Une délégation cambrésienne 

aux portes ouvertes du séminaire d'Issy-les-Moulineaux

Le samedi 14 mai, sœur Anne-Marie, Thérèse et Mijo sont allées avec l'abbé Maxence aux portes ouvertes du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux, où étudient Clément, en insertion sur notre doyenné, et Romain Prouvez, originaire du cambrésis.

À son arrivée, la délégation cambrésienne à pu participer à une visite-témoignage avec Henri, un séminariste de Nanterre. A travers quelques lieux-clés (salle de cours, réfectoire, bibliothèque de philosophie et une chambre), celui-ci a témoigné de sa vie au séminaire et des 4 piliers de la formation : vie spirituelle, vie intellectuelle, vie communautaire et vie pastorale. 

 

Puis ce fut une visite historique du bâtiment et de ses jardins. Initialement, se trouvait à l'emplacement du séminaire un petit château datant de la renaissance, qui appartenait à la reine Margot. De cette époque, reste le nymphée, petite construction qui s'élève dans le jardin, au riche décor de pierres et de coquillages évoquant le milieu aquatique et où la reine aimait prendre le frais l'été. C'est dans ce petit édifice qu'ont eu lieu de 1694 à 1695  les célèbres "conférences d'Issy", entre Fénelon et Bossuet, lors de la controverse théologique du quiétisme. La propriété a par la suite été rachetée par la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice, pour devenir le séminaire d'été. Suite à la saisie du séminaire place Saint-Sulpice lors de la séparation de l'Église et de l'État, celui-ci est devenu en 1906 le lieu permanent de la formation des séminaristes.

Détruit par les bombardements en 1870 lors de la Commune de Paris, le séminaire a été reconstruit en 1892. Les visiteurs ont également pu découvrir la chapelle Notre-Dame de toutes Grâces, édifiée par les séminaristes en 1808, ainsi que le jardin à la française et le parc, magnifique écrin de verdure propice à la méditation et au repos des séminaristes, héritages du château de la reine Margot.

La visite se terminait par la découverte de la grande Chapelle, imposant édifice de style néo-baroque, achevé au début des années 1900. Dans la crypte de cette chapelle, nous avons pu nous recueillir devant 2 vestiges évoquant le clergé martyr lors de la Commune de Paris : un des murs de la prison de la Roquette où Mgr Darboy, archevêque de Paris, a été fusillé, ainsi que sa cellule et celle d'un séminariste, Paul Seigneuret.

Après ces visites, les séminaristes donnaient un lecture théâtralisée de La Boutique de l'Orfèvre, pièce écrite par Karol Wojtyla, devenu plus tard Saint Jean-Paul II. Cette pièce, évoquant la vie de 3 couples, permettait une belle réflexion sur le mariage et les relations au sein du couple. Après un petit temps de pause à la buvette, l'après-midi s'est terminée par les vêpres solennelles, présidée par le père Diego Arfuch, supérieur du séminaire, et magnifiquement chantées par le chœur des séminaristes.

Chacun a pu apprécier cette visite, permettant de mieux connaître ce lieu de formation pour nos séminaristes, qui ont été très heureux de recevoir la délégation cambrésienne.

                                                                                                                 Père Maxence Leblond

Article publié par Doyenné de Cambrai • Publié le Dimanche 14 mai 2023 • 896 visites

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